Les deux constructeurs, unis depuis 1999, ont décidé d’ouvrir un nouveau chapitre de leur Alliance. Au programme, moins de contrôle mais toujours des projets communs.
Renault et Nissan ne divorcent pas, mais ils ont décidé de transformer leur relation. Les deux constructeurs ont annoncé, ce mercredi 8 novembre, ouvrir « un nouveau chapitre de leur Alliance ». La firme française va réduire son influence sur son cousin nippon, pour une union plus égalitaire.
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« Le Nouvel Accord de l’Alliance entre Renault Group et Nissan entre en vigueur aujourd’hui. Il remplace les accords précédents régissant la gouvernance », annoncent les deux entités. C’est donc la fin de l’union, qui incluait également Mitsubishi, telle qu’elle a été pensée en 1999.
Renault ne possédera plus que 15 % de Nissan
Désormais, Renault Group et Nissan détiennent « une participation croisée de 15 % ». Cela implique que le constructeur français, qui possédait 43,4 % d’actions Nissan, ne contrôlera plus la marque japonaise. Les 28,4 % d’actions restantes ont été transférées « dans une fiducie française, où les droits de vote sont exercés de manière neutre, sous réserve de certaines exceptions ».
« Cet accord (…) pose les fondations d’un nouveau partenariat de long terme, juste et efficace, qui créera de la valeur pour chacun des membres de l’Alliance comme pour toutes nos parties prenantes » s’est félicité Jean-Dominique Senard, président de l’Alliance.
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Luca de Meo, directeur de Renault Group, évoque également un avenir plus égalitaire : « Nos projets communs en Europe, en Amérique latine et en Inde vont renforcer notre partenariat (…) Nous sommes particulièrement fiers d’accueillir Nissan et Mitsubishi Motors en tant que partenaires stratégiques au sein d’Ampere, notre filiale véhicules électriques ».
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