Anglo-française

Née en Angleterre, aujourd'hui propriété d'un français, la marque Moss avec son modèle Monaco

Voitures à la française

Moss, Modèle Monaco

Pas de revendeurs, pas de représentant, pas de concession, …

Une petite communauté d’environ une dizaine de propriétaires en France

Voiture atypique …

La Moss Monaco est l’une de ces rares anglaises qui réinventent la tradition sans la trahir. Née dans les années 1980 des ateliers de John Cowperthwaite à Sheffield, elle perpétue l’esprit des barquettes d’après-guerre : lignes simples, légèreté absolue, moteur accessible, plaisir brut.

Fabriquée en très petite série, chaque exemplaire était assemblé à la main à partir de bases Triumph ou Ford, selon le goût et la maîtrise de son constructeur.
Sa carrosserie en fibre de verre évoque les sportives de Goodwood ou Silverstone, avec ce charme artisanal typiquement britannique où rien n’est de trop.

Plus qu’une voiture, la Moss Monaco est une interprétation — celle d’un homme qui rêvait d’un retour à la conduite pure, débarrassée de l’électronique et de la vanité. Elle ne doit rien à Stirling Moss sinon un clin d’œil de nom : son histoire appartient à ces passionnés anonymes qui ont fait vivre l’âge d’or du kit-car anglais.

Sur la route, elle se conduit avec la sincérité d’une machine conçue pour le mouvement, non pour le décor. Une pièce rare, sincère et légère, où l’on retrouve, intact, le goût anglais du pilotage à l’ancienne.

En détails :

Faits établis et sources primaires anglophones.

  1. Définition correcte
    — « Moss Monaco » = modèle de kit-car britannique produit par Moss Motor Company (puis Moss Sportscars/Moss Cars), créée par John Cowperthwaite à Sheffield en 1981. Rien à voir avec Sir Stirling Moss comme fondateur, pilote d’essai ou propriétaire. (Wikipédia)
  2. Origines de l’entreprise
    — Fondateur : John Cowperthwaite (dessinateur de kits JC Midge/Locust). Siège initial : Sheffield. Reprises et déménagements après un incendie en 1985 (Hampshire Classics, Moss Cars à Bath). Période d’activité pour les kits : 1981–1997 env. (quelques sources signalent des livraisons jusqu’en 2000). (Wikipédia)
  3. Le modèle « Monaco »
    — Conçu comme roadster minimaliste « cycle-fenders », coque GRP, détails d’évocation « vintage » (fausses rivures). Bases mécaniques : Triumph Herald/Vitesse/Spitfire au départ, puis châssis échelle maison acceptant des organes Ford (Cortina/Escort). Volumes estimés : quelques dizaines à ~300 exemplaires selon les sources; faible industrialisation. (Wikipédia)
  4. Chronologie succincte du « Monaco »
    — Lancement début/milieu des années 1980 (présentations presse en 1982). Incendie d’usine 1985, relances sous d’autres entités, production artisanale éparse jusqu’à la fin des années 1990. (Wikipédia)
  5. Confusion fréquente à corriger
    — Sir Stirling Moss a réellement remporté le Grand Prix de Monaco (1956 Maserati 250F; 1961 Lotus 18 Rob Walker). Cette « Monaco »-là est la course; elle n’implique pas la marque Moss Motor Company. (goodwood.com)
    — Le nom « Monaco » chez Moss Motor Company est au mieux un hommage nominal; aucune relation capitalistique, industrielle ou sportive directe avec Sir Stirling Moss n’est documentée dans les sources britanniques spécialisées sur les kit-cars. Les articles francophones reliant la voiture à Stirling Moss comme « créateur » ou « commanditaire » sont donc erronés. (Wikipédia)
  6. Autre source de confusion
    — Le « Cooper T49/T61 Monaco » est un véritable sport-prototype de Cooper Car Company que Stirling Moss a piloté (commandé neuf en 1959; engagements et victoires en Scandinavie). Rien à voir avec la « Moss Monaco » de kit-car; seule la dénomination « Monaco » est commune. (William I’Anson Ltd)
  7. Références britanniques à privilégier
    — Synthèse encyclopédique mise à jour : « Moss Cars » (historique de l’entreprise, modèles, châssis, évolutions). (Wikipédia)
    — Dossiers et notices de ventes UK rappelant le fondateur et l’incendie de 1985 (Hampson Auctions). (auctions.hampsonauctions.com)
    — Blogs/archives UK sur kits (contexte, volumes, bases Triumph/Ford). (Gettin’ A Li’l Psycho On Tyres)

Conclusion factuelle
— « Moss Monaco » = kit-car anglais de John Cowperthwaite, années 1980–1990, base Triumph/Ford, production artisanale; aucune filiation directe avec Sir Stirling Moss. La confusion vient de l’homonymie « Moss » et du mot « Monaco » déjà associé aux victoires de Stirling et au Cooper « Monaco ». (Wikipédia)